Michel Gagnon a obtenu un Ph.D. en informatique à l'Université de Montréal. Après un séjour dans l'industrie, où il a travaillé activement sur des projets développement de correcteurs grammaticaux, et plus de quatre ans comme professeur à l'Universidade Federal do Paraná (Brésil), il est maintenant professeur agrégé au Département de génie informatique de l'École Polytechnique. Ses recherches se sont concentrées jusqu'à maintenant dans le domaine du traitement de la langue naturelle et de l’intelligence artificielle. Il s'est intéressé plus particulièrement aux aspects sémantiques, tant en analyse qu'en génération de texte. Ses travaux actuels portent principalement sur l'ingénierie des connaissances, notamment pour le Web sémantique et les systèmes tuteurs intelligents, ainsi que l’extraction de connaissances à partir de textes.
Titulaire d’un baccalauréat en mathématique de l’Université Laval, Philippe R. Richard obtient un Ph.D. en didactique des mathématiques à l’Universitat Autònoma de Barcelona. Il participe à plusieurs projets de recherche-création qui concernent à la fois la didactique, les mathématiques et l’informatique. Son approche se caractérise par une dynamique complexe de problématisation-modélisation itérative et convergente qui oscille entre comprendre la réalité et créer des situations modèles pour mieux la comprendre. Son intérêt pour le travail mathématique et l’apprentissage instrumenté l’a amené très tôt à rapprocher la didactique des mathématiques et l’intelligence artificielle. Si la perspective de conception d’outils qui intègrent le « penser élève » au « penser machine » est au centre de son activité scientifique, celle-ci porte aussi sur les espaces de travail mathématique, les modèles de raisonnement, la modélisation mathématique, la résolution de problèmes et les preuves.
De formation initiale en mathématiques, Fabienne Venant a enseigné les mathématiques au secondaire en France avant de se spécialiser dans les sciences cognitives et d'obtenir un poste d'enseignant-chercheur en informatique à l'université Nancy 2 (maintenant université de Lorraine). Elle est maintenant professeure au département de mathématiques de l'UQAM, dans la section didactique des mathématiques. Elle est directrice de l’équipe TEMA (Technologie dans l’Enseignement des MAthématiques). Ses travaux de recherche portent sur les liens entre informatique, langage et mathématiques. Elle s’intéresse plus particulièrement aux rôles que peuvent jouer la programmation informatique et la robotique dans l’enseignement des mathématiques, au primaire et au secondaire.
À venir sous peu
Michèle Tessier-Baillargeon détient un Ph. D. en didactique des mathématiques de l'Université de Montréal. À cette occasion, elle a fait partie de la liste d'honneur du doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Son travail de recherche s'est engagé dans un dialogue multidisciplinaire et pragmatique permanent, d'une part avec le génie informatique et les travaux de Nicolas Leduc, et d'autre part avec certaines habitudes ancrées dans l'enseignement des mathématiques. Ses recherches proposent à la fois une problématisation de la réalité du travail mathématique à l'école et une modélisation fonctionnelle de ce travail dans la conception de systèmes tutoriels, de geogebraTUTOR à QED-Tutrix. Sur le plan professionnel, en plus de son implication soutenue à la recherche-création, elle combine l'enseignement des mathématiques et la formation initiale des enseignants de mathématiques, aussi bien en adaptation scolaire qu'aux ordres primaire et secondaire.
Diplômé de Polytechnique Montréal en génie physique, option mathématique de l'ingénieur, Jean-Philippe Corbeil a complété sa maîtrise de recherche en génie informatique. Son étude portait sur la détection des moments de blocage de l'apprenant à l'aide de techniques probabilistes, dans le but d'identifier des besoins d'intervention d’un tuteur virtuel au sein du système tutoriel intelligent QED-Tutrix. Dans son approche, l’interprétation des résultats a su profiter de plusieurs systèmes de représentation sémiotique, dont des systèmes dynamiques. Profitant de ces compétences acquises, il a créé et implémenté de nouveaux systèmes de représentation dynamique pour le quotidien Le devoir aux dernières élections québécoises. En ce moment, il poursuit ses études doctorales à Polytechnique Montréal, toujours dans l'application de l'intelligence artificielle pour le monde de l'éducation, mais plus particulièrement sur le traitement de la langue naturelle appliquée à la littéracie disciplinaire.
Sébastien Cyr a commencé sa formation universitaire en génie électrique à Polytechnique Montréal. Il a poursuivi ses études au baccalauréat en enseignement des mathématiques au secondaire à l’Université de Montréal, ce qui lui a permis d'obtenir son brevet d'enseignement. Par la suite, il enseigne les mathématiques et l’informatique au Collège Jean-Eudes et, conjointement, il étudie la didactique des mathématiques à l’Université de Montréal. Son intérêt pour la recherche se porte sur le travail mathématique à l’école, les habitudes de raisonnement en résolution de problèmes de preuve et, plus particulièrement, sur les enjeux de la constitution et de la création de référentiels de définitions et de propriétés mathématiques. Ses méthodes de recherche reposent sur l’analyse qualitative et elles s’intéressent notamment à la genèse documentaire.
Ludovic Font a commencé son parcours universitaire en France. Il a étudié à la Grande école publique d'ingénieurs en informatique et mathématiques appliquées de Grenoble (Ensimag), où il a effectué un programme de double-diplôme avec Polytechnique Montréal, menant à l'obtention conjointe d'une maîtrise de recherche à Polytechnique Montréal sur le Web sémantique. Par la suite, il a entrepris un doctorat sur un sujet très différent, à cheval entre l’informatique et la didactique des mathématiques, lors duquel il a rejoint l'équipe QED-Tutrix. Conjointement à sa formation aux cycles supérieurs, il a été plusieurs fois chargé de cours dans des programmes de baccalauréat. Ses étudiants l’ont récompensé avec un lauréat de meilleur chargé de cours en génie logiciel pour l’année universitaire 2017-2018 à Polytechnique Montréal. En parallèle, il a mené un travail sur le Web sémantique au sein d'un projet de recherche en partenariat avec le Ministère de la Culture et des Communications du Québec.